Le Levalloisien attaque la nouvelle saison avec beaucoup d’appétit

© AntoineFrandeboeuf – L’Esprit du Judo / Un Cyrille Maret décidé pour la reprise.

Après trois semaines bien remplies loin des tatamis, Cyrille Maret (-100kg, Levallois SC) a renfilé le judogi à l’INSEP (Institut National du Sport , de l’Expertise et de la Performance) au début du mois d’octobre. Sa septième place aux championnats du monde de Rio derrière lui, et ses objectifs loin devant.

Comment s’est passée ta coupure après les mondiaux de Rio ?

« J’ai profité de cette période sans judo pour voir autre chose. Je suis sorti de la « secte » de l’INSEP, où la qûete de performance est quotidienne. J’ai pris des vacances avec mon amie, je suis parti pêcher pendant une semaine avec un collègue, et j’ai passé une semaine à travailler à la SNCF, avec qui je suis conventionné, au sein de la police ferroviaire. Là-bas, j’étais loin de la logique individuelle du judo, avec les tournées collectives où tout le monde marche ensemble, au même rythme. Je pense que c’est ce que je recherchais, tout comme le côté impressionnant d’être armé. Je vais d’ailleurs continuer tous les mercredis jusqu’aux championnats de France.

Justement, quel sera ton objectif sur ces 1re division ?

Ça va être l’occasion de se remettre vraiment en route. Je ne sais pas dans quelle catégorie je vais tirer, en -100kg ou en +100kg, sachant que derrière il faudra enchaîner sur le Grand Prix d’Abou Dhabi (22-23 novembre) et le Grand Slam de Tokyo (29-30 novembre). En évitant de me saigner physiquement là-bas, Marseille va me permettre de reprendre fort, en enchaînant les combats, avant ces deux échéances internationales, où l’objectif sera d’aller chercher au moins une victoire.

Avant d’aller chercher de l’or en 2014 ?

Je ne veux pas me tromper cette année, comme j’ai pu le faire la saison dernière. Sur les six compétitions que j’ai disputées, j’ai ramené cinq médailles, ce qui est forcément satisfaisant, mais je reviens sans rien des championnats du monde. Il y a donc quelque chose à revoir. On a cette chance d’avoir deux grands championnats à disputer par saison, à nous d’en profiter. Pour les Europe de Montpellier, on aura forcément tous à cœur de faire un résultat à domicile. Il faudra être performant dès le mois d’avril avant de voir plus loin. »